Au sein d’un univers en constante mutation, constellation faite d’éléments sortant de terre, suspendus ou pendulaires, rayonnent cinq individus. Par le langage du cirque et du mouvement dansé, entre portés et acrobaties aériennes, ils accompagnent la lente métamorphose de leur environnement, se confrontent à la matière organique, l’esquivent, s’y heurtent ou s’y fondent.
Telles les fractales, rien ici n’a de début ni de fin, mais fait partie d’un continuum. En épousant cet espace sans cesse renouvelé, les corps déploient des gestes hypnotiques et imprévisibles, toujours ponctués d’une inquiétante étrangeté et de fugaces instants de beauté. Avec pour trame de fond, le chaos ou la douceur de l’aléatoire, la nécessaire résilience, l’acceptation de la transformation, l’intime et le spectaculaire.
Après Hêtre et Phasmes, présentés à Châtillon, Fractales décline un nouveau volet du travail de la compagnie Libertivore, autour de la place de l’homme au sein de la Nature, en le confrontant cette fois à l’inconstance d’un paysage en transformation. Un équilibre délicat au dessus du vide.
Presse
Un peu sonnés et très émus, on ressort du spectacle avec l’impression d’y avoir partagé un vrai cycle de vie. un des grands moments de cette biennale internationale des arts du cirque 2019. Zibeline