Stationnement payant : Une verbalisation massive dans les rues de Châtillon

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Chatillon actu a suivi une « agent de contrôle du stationnement » dans les rues de Châtillon pendant une partie de sa tournée.

En effet, la ville a choisi dans le cadre de la mise en place du stationnement payant d’externaliser la verbalisation à une entreprise privée. Ainsi depuis début janvier, il n’est pas rare de croiser, qu’il pleuve ou qu’il neige, des agents vêtus d’un manteau bleu dans nos rues.

Stationnement payant à Châtillon : Le dossier complet

Après une vingtaine de jour de pédagogie sans verbalisation, désormais les FPS (Forfait Post Stationnement) apparaissent sur de nombreuses voitures à Châtillon.

L’agent doit suivre un parcours établi à l’avance par son employeur et qui change tous les jours, afin d’accentuer l’incertitude de la verbalisation. 6 agents se relaient et passent au moins une fois par jour dans toutes les rues payantes de la ville.

Sur le parcours effectué avec Châtillon Actu, l’agent a verbalisé de très nombreuses voitures. C’est ainsi entre 30% et 50 % de contrevenants qui ont été recensés dans certaines rues.

La rue la plus réticente au paiement du stationnement semble être l’avenue de la République à proximité du tunnel fermé du métro où jusqu’à près de 100 % des voitures ont été verbalisées.

Pour rappel, l’amende désormais appelée Forfait Post Stationnement a été établie à 30 euros par la municipalité.

Pour verbaliser, l’agent rentre dans son appareil la plaque d’immatriculation du véhicule et vérifie si celui-ci est en règle en questionnant le fichier centralisateur. Dans le cas contraire un ticket de FPS est imprimé automatiquement et placé sur le pare-brise.

Afin d’éviter toutes contestations l’agent prend plusieurs photos : plaque d’immatriculation, au moins deux angles de la voiture prouvant qu’elle est stationnée dans une rue payante ainsi que le pare-brise pour démontrer l’absence de macarons PMR par exemple.

Certaines voitures “ventouses” car ayant de de très nombreuses contraventions sur leurs pare-brises sont signalées par les agents de contrôle du stationnement pour être enlevées.

Seuls les véhicules identifiés PMR échappent à la verbalisation ainsi que les médecins urgentistes disposant également d’un macaron. Les autres professionnels de santé ou les commerçants ne sont pas exemptés.

Les agents sont tenus d’informer la ville de tous les véhicules en stationnement gênant (sur un passage piéton, un bateau…). En revanche, ce sont les ASVP de la villes qui doivent intervenir pour les verbaliser. A noter que les agents ne s’occupent pas non plus des véhicules sur les places de livraison.

Contrairement à des idées reçues, les agents ne reçoivent pas de primes en fonction du nombre de verbalisation mais uniquement en fonction du nombre global de contrôles.

Si la relation avec la population est plutôt cordiale, une agression à coup de pots de yaourt devant le quartier Vauban est à déplorer pour une agent et quelques insultes et menaces ont également entraîné l’intervention de la police nationale à plusieurs reprises.