Lors du Conseil municipal du 19 avril 2018, la droite Châtillonnaise qui gouverne la ville depuis 35 ans s’est opposée comme jamais. Sur fond de dissidence d’un tiers des élus de la majorité et de la création d’un groupe “un avenir pour Châtillon”, de nombreuses révélations et attaques contre le Maire ont eu lieux.
Au cours de cette séance houleuse, les élus anciennement membres de la majorité ont ainsi globalement dénoncé les méthodes de travail au sein de la majorité, mais aussi :
- les dérapages financiers dans la gestion du parking maison blanche (voir article stationnement payant),
- la politique d’urbanisme
- la politique d’organisation du commerce local
- des problèmes de mise en concurrences dans la vente de terrains municipaux
- la gestion de l’ACARPA (Association Châtillonnaise pour les Activités des Retraités et des Personnes Âgées)
- l’utilisation des moyens de la caisse des écoles pour donner des primes à des agents de la ville
Vous pouvez redécouvrir l’ensemble des interventions des élus du groupe “un avenir pour Châtillon” ci dessous :
M. Carepel , 1er adjoint, Finances, Marché communal, Affaires économiques, Nouvelles technologies, Conseiller territorial Vallée Sud Grand Paris. Démissionnaire.
M. Carepel revient sur son action d’adjoint aux finances ou il indique que son travail a sauvé la ville d’une mise sous tutelle probable, suite aux emprunts toxiques qui ont coûté 32 M € aux contribuables et 17 M€ à la ville. M. Carepel voulait faire évoluer les méthodes de travail à la mairie mais ce fut un échec. M. Carepel se plaint d’avoir été mis en retrait à cause de son implication profonde dans la gestion de la ville, ceci faisant de l’ombre au premier cercle de M. le Maire. Il a néanmoins poursuivi sa mission jusqu’au vote de budget 2018. M. Carepel annonce qu’il a été entendu pendant 9 heures par la brigade financière. M. Carepel dénonce la main mise en matière d’urbanisme et de création de commerces d’une société qui est présente dans pratiquement tous les programmes immobiliers de la ville. M. Carepel s’interroge sur le mode de gestion déficitaire de 3.6 M€ du parking Maison Blanche. Enfin M. Carepel donne sa démission de son poste de 1eradjoint et reste simple conseiller municipal.
Intervention de M. Carepel :
M. Carepel débute son intervention en soulignant que le couperet est tombé, après M. Illouz ce sont quatre autres de ses collègues qui se sont vus retirer leurs délégations et leur poste d’adjoint, la purge continue, c’est une conception archaïque de la démocratie insiste-il . Les récompenses ont été distribuées ou le seront bientôt très largement pour essayer de souder ce qui reste de la majorité, ce que M. le Maire appelle les biens pensants, ce qui dénote d’une certaine indulgence pour la pensée unique. M. Carepel dit avoir toujours parlé au nom de cette équipe en employant le « nous » mais aujourd’hui M. Carepel emploiera le « je », ayant toujours travaillé au nom de l’intérêt général M. Carepel dit qu’il n’a aucune ambition personnelle.
M. Carepel explique que lorsqu’il est arrivé en tant que premier adjoint aux finances (en 2014, succédant à M. Hindré ) la situation était très critique , la ville était dans une zone à risque majeure en raison des prêts toxiques contractés antérieurement. Si la ville ne réagissait pas le taux risquait de passer à 24% avec pour conséquence l’impossibilité d’emprunter et avec probablement une mise de la ville sous tutelle, les baisses drastiques de la DGS (Dotation Générale de Fonctionnement de la part de l’état) accentuant ce risque. M. Carepel indique qu’il a personnellement négocié la sortie de ces prêts en transformant la difficulté en opportunité. M. Carepel se plaint de s’être senti bien seul dans cette affaire, mais après plusieurs réunions avec le fond de soutien il a obtenu un accord avec la SFIM qui permettait à la ville d’emprunter 15 M€ au taux de 3.6 %, ce qui assurait, pour partie, la réussite du plan d’investissement, c’est-à-dire rendait possible l’achat du nouveau centre administratif, la vente de deux terrains appartenant à la ville a aussi permis de consolider la situation financière. Une partie de la vente de ces deux terrains a aussi été utilisée pour réaliser la construction d’un groupe scolaire. M. Carepel s’est occupé, seul, de rendre libres ces terrains en déménageant les services et les sociétés qui les occupaient ceci sans le moindre problème. Dès 2015 et pour la première fois sur la ville, M. Carepel a mis en place un plan d’équipement sous 5 ans permettant une maîtrise du budget et de la trésorerie.
M. Carepel venant du secteur privé a essayé de faire évoluer les méthodes de travail de cette mairie mais M. Carepel juge les succès très limités et les freins trop importants. M. Carepel indique, qu’à ce moment-là, on lui a fait comprendre qu’il faisait le travail du DGS (Directeur Général des Services). Le cercle premier de M. le Maire, en dehors des élus, a alors fait savoir à M. Carepel qu’il faisait de l’ombre à M. le Maire et qu’il empiétait trop sur leurs prorogatives. M. Carepel s’est donc un peu effacé.
M. Carepel poursuit en affirmant qu’il a toujours respecté l’opposition ne voulant pas s’inscrire dans les rapports qui ont rythmé la vie politique de ces dernières années et qui ont bien mis à mal les deux partis majeurs de notre pays. Au niveau d’une commune le but final ne doit pas être politique, il ne doit pas être le sens de l’intérêt particulier mais au contraire celui de travailler pour l’intérêt général avec un esprit ouvert.
M. Carepel se pose la question, depuis plusieurs mois, de l’intérêt de rester à son poste d’adjoint. Avant de prendre une décision M. Carepel a souhaité aller jusqu’au bout de sa responsabilité, de définir un budget et de permettre aux services de continuer leur travail et à la population de ne pas être pénalisée.
M. Carepel exprime son doute sur l’utilisation de l’argent public, les collègues de M. Carepel ont choisi l’abstention, signal fort, qui n’empêche pas le vote du budget. En ce qui concerne les finances, M. Carepel dit que, depuis plusieurs mois, il n’est plus en mesure d’assurer sereinement sa mission, ayant perdu la confiance du maire. Il a donc signifié à M. le Maire qu’il refusait de signer des factures.
M. Carepel annonce qu’il a été auditionné pendant 9 heures par la brigade financière et qu’il a été tenu au silence sous menace d’entrave à la procédure. A ce stade de l’enquête, M. Carepel ajoute que des éléments restent confidentiels et que l’enquête dira s’il y a des éléments qui ne sont pas bons pour la commune de Châtillon.
M. Carepel poursuit sur les commerces : après avoir alerté M. le Maire à de nombreuses reprises, il a écrit à M. le Maire en novembre 2017 pour lui signifier qu’il ne pouvait plus assurer cette mission : la création de nouveaux commerces étant entièrement liée à la politique d’urbanisme de M. le Maire. Il explique que les nouveaux commerces sont commercialisés par une société présente dans pratiquement tous les programmes immobiliers de la ville, c’est cette société qui fixe les prix de commercialisation, prix qui sont extrêmement élevés, cette société travaille avec des investisseurs privés ce qui rend la réalisation d’un plan d’implantation cohérent impossible. M. Carepel a expliqué à M. le Maire les modèles de réalisation de commerces qui existent dans les autres villes comme Montrouge, Châtenay-Malabry, Clamart : pour garder la maitrise de leurs commerces, ces villes passent par leur SEM (Société d’Économie Mixte) ou par une SPL (Société Publique Locale).
M. Carepel, depuis son rapprochement avec Mme Bataille, se dit faire partie de ce groupe des bannis et se plaint que les informations deviennent plus rares , que le poste de premier adjoint est officieusement tenu par quelqu’un d’autre qui est en adéquation avec M. le Maire.
M. Carepel poursuit en expliquant qu’afin d’éviter un problème financier de 3.6 M€, il a négocié un premier avenant pour le parking Maison Blanche. Mais qu’alors que cet avenant était mis en place, M. le Maire a stoppé l’opération. M. Carepel s’interroge toujours sur les raisons de cet arrêt. Le dossier d’un deuxième avenant a été confié à M. Boulet mais ce projet a été refusé (vote en conseil municipal du 22/12/207) car il contenait de nombreuses zones d’ombre avec un risque financier accru pour la ville. A ce jour aucun projet n’a abouti. M. Carepel explique que le premier avenant n’ayant pas été mis en place, cela équivaut à zéro euro de recette et ce, depuis une année.
M. Carepel souligne qu’aujourd’hui la majorité est divisée, les haines sont exacerbées, le point de non-retour a été franchi. Il indique qu’il est allé jusqu’au bout de ses responsabilités et que ceci n’est plus tenable. M. Carepel annonce sa démission de son poste de premier adjoint et poursuit en argumentant que ceci évitera la convocation d’un troisième tribunal dans cette salle. M. Carepel continue en disant que l’on pourrait dire que tout ceci est faux, que c’est un malentendu, mais ce n’est pas le cas. M. Carepel affirme qu’il est quelqu’un de profondément honnête et de juste. M. Carepel reste à la disposition des Châtillonnais en tant que simple conseiller municipal.
M. Illouz 7 ème adjoint au maire s’est vu retirer ses délégations à l’urbanisme (à sa demande) et à la santé. M. Illouz reste simple conseiller municipal.
M. Illouz indique qu’il n’a pas pu exercer sereinement sa délégation à l’urbanisme, que des éléments opaques l’ont obligé à donner sa démission. Il décrit ces éléments tout au long de son intervention. M. illouz informe le conseil qu’il a été entendu par la brigade financière pendant 5 heures.
Intervention de M. Illouz :
M. Illouz indique que la situation est la même qu’au moment de sa démission, seuls les élus changent. Dans cette équipe, soit on accepte les choix de M. le Maire soit on est suspendu. Cela ne s’appelle plus de la démocratie. M. Illouz évoque ce qui lui est reproché, c’est à dire de s’être abstenu lors du vote du budget, . Il l’a fait parce que des éléments lui paraissaient flous. M. Illouz dit, qu’avec certains de ses collègues, ils ont eu le courage d’exprimer leur position à visage découvert parce que le vote à bulletin secret avait été refusé par M. le Maire, celui-ci n’était pas sûr de sa majorité.
Pour sa part ,M. Illouz a vécu la même situation que celle de ses collègues quand il était à l’urbanisme, des éléments opaques l’ont obligé à donner sa démission de son poste d’adjoint. M. Illouz dénonce le choix de M. le Maire de prendre souvent le même intermédiaire dans les opérations de promotion immobilière de la ville ce qui a provoqué de vives discussions entre M. Illouz et M. le Maire. M. Illouz ne donnera pas la liste des projets dans lesquels cet intermédiaire apparait parce que cela serait trop long. M. Illouz cite tout de même le projet Paroseaux, dossier sensible, il indique qu’ aux dernières nouvelles, ce permis serait cédé à la BNP. M. Illouz s’interroge sur le prix de cette cession. M. Illouz poursuit sur le fait que ce même intermédiaire travaille sur le projet Félix Faure, sur celui de la résidence sénior, ainsi que sur le projet Arc En Ciel. De plus, M. Illouz déplore que les immeubles sortent de terre sans aucune cohérence ni prévision sur les équipements publics et encore moins sur les plans de circulation et de stationnement de la ville. M. Illouz s’interroge toujours sur la vente du terrain rue Félix Faure et celui du CMS (Centre Médical de Santé de la rue Jean-Pierre Timbaud) qui appartenaient à la ville et déplore qu’il n’y ait pas eu de mise en concurrence comme M. le Maire l’avait promis. M. Illouz s’inquiète sur le devenir des terrains appartenant à l’ONERA. M. Illouz ajoute que les deux élus qui ont émis des doutes sur les projets d’urbanisme se sont vus, dans les deux cas, retirer leurs délégations et leur poste d’adjoint. M. Illouz annonce qu’il a été auditionné par la brigade financière et économique pendant 5 heures. Il a été tenu par le secret de l’enquête. Ce fut pour lui une épreuve très difficile voir traumatisante.
Mme Nicolas Conseillère Municipale déléguée s’est vue retirer ses délégations qu’elle avait : aux Elections, aux Cimetières et aux Archives. Mme Nicolas reste simple conseillère municipale.
Mme Nicolas, juriste, a alerté M. le Maire de pratiques et agissements potentiellement illégaux ayant cours à la mairie, notamment à la Caisse des Écoles et à l’ ACARPA.
Intervention de Mme Nicolas:
Mme Nicolas remercie les équipes du service des archives, de l’état civil et des élections. Mme Nicolas déplore publiquement la situation actuelle qui n’a fait que se détériorer depuis maintenant deux ans. Mme Nicolas se dit toujours loyale envers M. le Maire. Elle est venue le voir pour lui parler franchement et directement ce qui était peut-être un tort. Engagée en 2014 Mme Nicolas n’a pas beaucoup vu de débats au sein de la majorité. Cela fait 10 mois qu’elle n’a pas vu M. le Maire, ce qui en dit long sur sa façon de travailler avec les élus. Mme Nicolas, juriste, a été alertée par un élu sur la situation de l’ ACARPA (Association Châtillonnaise pour les Activités des Retraités et des Personnes Agées) celui-ci lui a dit que cette association était une association transparente de gestion de fait. Après le 31 mai (2017) M. le Maire a convoqué une partie de la majorité, réunion au cours de laquelle, Il a été évoqué des agissements et des pratiques ayant cours à la mairie et qui pourraient être répréhensibles à l’égard du droit. Mme Nicolas a indiqué les conséquences juridiques des faits qui ont été exposés. Une fois de plus, M. le Maire n’a pas voulu entendre. Mme Nicolas a alerté M. le Maire sur certaines pratiques qui pourraient avoir un caractère illégal mais surtout immoral. Mme Nicolas demande comment justifier que la moitié de la subvention annuelle attribuée à la caisse des écoles ne sert pas à sa destination. Ce n’est pas la part attribuée au service des fonctionnaires du service éducation, mais l’importance de cette part dans la subvention allouée, soit 50% ,qui pose problème. La caisse des écoles doit servir au soutien des familles qui ont des difficultés à payer la cantine ou financer les voyages scolaires. Mme Nicolas renchérit sur le fait que c’est une question morale de l’utilisation de l’argent public. Ces pratiques, de l’ancien temps n’ont plus lieu d’être, non pas parce qu’elles ne sont plus à la mode mais parce qu’elles sont illégales et surtout immorales. Mme Nicolas affirme avoir changé d’époque, les élus doivent être responsables. La situation d’aujourd’hui est troublée, des perquisitions ont eu lieu et Mme Nicolas ne sait pas pourquoi. Mme Nicolas reproche à M. le Maire de ne pas avoir cru bon de l’avertir de ce qu’il en était, et encore moins de ne pas avoir réuni sa majorité. M. le Maire peut faire comme si de rien n’était, toujours est-il que des doutes se sont fait jour sans jamais avoir de réponses. Mme Nicolas cite Mme Aubry « Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup ». Mme Nicolas a essayé de conseiller avec loyauté et bienveillance M. le Maire, qui l’a vue comme une Cassandre. Mme Nicolas a le sentiment d’un grand gâchis et reproche à M. le Maire de n’avoir pas rassemblé sa majorité, bien au contraire. Mme Nicolas conclut qu’il n’y a plus de respect , plus de possibilité de s’exprimer ni de débattre, c’est donc en ce sens que Mme Nicolas dit ne plus faire partie de la majorité depuis au moins 10 mois, ce que M. le Maire ne lui a pas dit en face. Elle ne peut plus cautionner cet état de fait mais dit qu’elle continue à servir les Châtillonnais.
Mme Renouard, 9 éme adjointe a pour délégations, la Santé, la Communication, la Vie des quartiers. Mme Renouard est Conseillère au Territoire Vallée Sud Grand Paris.
Mme Renouard soutient la politique de M. le Maire et intervient en ce sens.
Intervention de Mme Renouard
Mme Renouard apprécie assez peu d’être traitée d’exécuteur de complaisance, comme si ceux qui soutenaient M. le Maire cherchaient à cacher des délits. En juillet 2017 la majorité s’est réunie pour leur parler d’un problème. Les avis étaient partagés et à aucun moment des preuves ni arguments juridiques n’ont été présentés permettant de se positionner sur ce problème. Sur les divergences d’urbanisme et sur d’autres sujets à aucun moment celles-ci n’ont été évoquées ni mises en avant ni débattues. Mme Renouard pense que cela aurait été la méthode le plus appropriée pour faire vivre la démocratie au sein du groupe de la majorité. Mme Renouard jugent donc que les arguments présentés par Mme Bataille ne sont donc pas valables.
Mme Bataille 11 ème adjointe au maire s’est vue retirer ses délégations aux Affaires Sociales, aux Assurances, à l’État Civil et aux Affaires Générales. Mme Bataille reste Conseillère au Territoire Vallée Sud Grand Paris.
Depuis 4 années Mme Bataille est adjointe au maire. Mme Bataille a reçu une lettre anonyme dénonçant des agissements surprenants concernant la gestion de la ville. Mme Bataille a été auditionnée par la Brigade Financière.
Intervention de Mme Bataille :
Adjointe depuis 4 ans Mme Bataille estime qu’il est de son devoir et sa responsabilité de dire toute la vérité devant le conseil municipal . Mme Bataille n’a d’autre projet que de défendre l’intérêt de tous les Châtillonnais. Attaquée sur son honneur, Mme Bataille veut donner les véritables raisons de l’éviction de son poste d’adjointe au maire.
Il y a un an, elle a reçu, anonymement, dans sa boîte aux lettres personnelle un ensemble d’éléments contenant des informations plus que surprenantes et relatives à la gestion de la ville. Ces éléments faisaient apparaitre un certain nombre d’abus. Mme Bataille s’est confiée à M. le Maire en toute loyauté. A la suite de cet entretien, Mme Bataille dit avoir compris, avec surprise et déception, qu’être intègre et loyale en politique pouvait être sanctionné.
Quelques mois plus tard Mme Bataille a été convoquée par la Brigade Financière. Elle a alors appris qu’une enquête, ouverte en 2015, était en cours suite à des dénonciations établies sur la base de l’article 40 fait par Mme Gouriet. Mme Bataille appelle par la lecture de l’article 40 du code de procédure pénal à la prise de responsabilité de tous les élus :
article 40 : « Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs. »
Mme Bataille informe le conseil municipal, avec l’autorisation de la Brigade Financière, qu’en février 2018 une perquisition a bien été menée au domicile de M. le Maire et de deux de ses plus proches collaborateurs ainsi que dans de nombreux services municipaux, associations et sociétés qui agissent sur la vile. A la suite de ces révélations, Mme Bataille confirme ce pourquoi elle a dû s’opposer ou s’abstenir sur certaines décisions. Concernant sa loyauté, Mme Bataille n’a qu’une seule ambition, servir avec probité, honnêteté dans la transparence, sans compromission, en refusant le gaspillage de l’argent public, les arrangements personnels et dit refuser la complicité d’un système se nourrissant d’un entre soi. Sanctionnée par les exécuteurs de complaisance de ce système, Mme Bataille reprend sa liberté de vote en en usera avec sagesse.
Mme Malherbe 6 ème adjointe, s’est vue retirer ses délégations à l’Environnement et au Développement durable ainsi que son poste d’adjointe. Elle reste Conseillère au Territoire Vallée Sud Grand Paris.
Mme Malherbe après plus de 30 années au service de M. le Maire dit avoir eu « connaissance d’informations posant des questions quant à l’utilisation des deniers publics », raison pour laquelle elle s’est abstenue lors du vote du budget.
Intervention de Mme Malherbe
Après avoir passé 10 ans adjointe au maire, Mme Malherbe dit connaitre M. le Maire depuis plus de 30 ans. A l’age de 24 ans Mme Malherbe fut toute jeune assistante dans le cabinet de M. le Maire puis régulièrement bénévole pendant près de 20 ans à ses côtés avec le même objectif, faire et bien faire. Adjointe au développement durable et à l’environnement, elle revendique son action dans l’intérêt général et l’intérêt des Châtillonais. Elle est conseillère territoriale. Elle remercie le personnel communal et indique qu’elle a fait le mieux qu’elle pouvait.
Une réunion de la majorité a eu lieu fin mai 2017 (Sans le Modem), d’où il en ressort, de part ce qu’il y a été entendu, un sentiment déstabilisant. Depuis tout s’est enchainé : ni écoutée, ni entendue, la division, progressive, insidieuse, mesquine et sournoise, s’est installée. Des suspicions envers l’intégrité et l’éthique de Mme Malherbe se sont exprimées. Mme Malherbe s’est abstenue lors du vote du budget 2018, parce que certains éléments portés à sa connaissance ne sont pas propres à la sérénité de l’utilisation des deniers publiques ce qui l’a contraint à cette option.
Mme Malherbe étant collaboratrice de la société Villate, M. Jean-Jacques Villatte, conseiller municipal de la majorité, ne prendra pas part au vote.
Source : http://www.chatillon92.com/