- Quelle est votre appréciation sur la gestion de la crise sanitaire par les autorités nationales aussi bien que locales ?
Au plan national, on peut toujours être critique. Il y a eu probablement des maladresses, mais il me semble qu’assez rapidement, la politique menée a été efficace, en dépit de la persistance d’œillères idéologiques hors de propos.
Sur le plan local, notre équipe expérimentée autour de Jean-Paul Boulet a su, je le pense aussi, œuvrer de manière appropriée, dans un maquis de réglementations et de strates administratives qui ne facilitent pas les choses.
- Le second tour des élections Municipales se profilent pour fin juin. Quelle est la vision de l’UDI de Châtillon et de Châtillon 2030 dans cette perspective ?
Tout d’abord, nous étions défavorables à la tenue du premier tour en pleine pandémie. Les résultats sont entachés à nos yeux d’irrégularités graves dans un contexte de pré-confinement qui a provoqué une abstention massive et différentielle. On a même constaté une rupture d’égalité puisque nos concitoyens âgés étaient invités à rester chez eux, voire, pour ceux qui vivent en EHPAD, empêchés de voter. C’est pourquoi nous avons fait part il y a plus de 2 semaines déjà de notre hostilité à un second tour en juin. Nous nous réjouissons que nombreuses personnalités politiques ou élus locaux se soient depuis exprimés dans le même sens, à commencer par le président national de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde.
- Votre prise de position n’est elle pas en partie guidée par un intérêt électoral ?
Franchement non. A Châtillon, je ne sais pas qui aura à gagner d’un second tour fin juin plutôt qu’en janvier. Notre position est uniquement guidée par la volonté de conserver les grands principes de la démocratie élective, à savoir permettre au plus grand nombre de pouvoir s’exprimer, sans discrimination, et à la campagne de se dérouler normalement. Le numérique ne suffit pas.
Ces conditions démocratiques ne seront pas remplies au vu du rapport du Conseil scientifique.
- Au premier tour, vous vous étiez finalement alliés avec Jean-Paul Boulet. Quelle est votre analyse pour le second tour ?
A l’évidence, nous ne pourrons pas gagner tout seuls, même si une partie des électeurs qui ont hésité à se déplacer en mars revenaient vers les urnes ou que d’autres modifiaient leur choix du premier tour. Des discussions avec les deux autres listes de droite et du centre sont donc nécessaires. Cependant, les objectifs de départ de Châtillon 2030 restent inchangés : une nette inflexion de la politique municipale, en particulier en matière d’urbanisme, de développement raisonnable de la démocratie participative, de la place des espaces verts, etc…
Ainsi bien sûr que l’apport de nouveaux éléments dans l’équipe, en particulier ceux de notre association. Ces objectifs étaient remplis en grande partie dans notre accord du premier tour avec nos partenaires LR et UPC. Il faut naturellement qu’ils le soient toujours dans le cadre d’une fusion. Sinon, ce que nous avons fait depuis trois ans à Châtillon 2030 n’aurait servi à rien. Et, nos militants qui sont là pour faire évoluer positivement la ville et non pour obtenir des prébendes honorifiques ne le comprendraient pas.
3 Comments
J’le sens pas ce gars là. “Note de gueule” malencontreuse, comme on dit, bien sûr, mais son sourire n’inspire pas confiance. Je n’ai pas envie de lui confier les clefs de la ville ou de quoi que ce soit d’autre, d’ailleurs.
Et bien moi je trouve les propos sensés et je suis Surtout très content de lire pour la première fois un article politique (sous forme d itw) non orienté sur ce blog. Qui est l interviewer qui pose les questions d ailleurs ?
Bonjour, ce n’est pas la première fois qu’un homme politique a été interviewé par la rédaction de Châtillon Actu. Alain Gazo déjà une première fois, Stéphane Jacquot et Jean-Pierre Schosteck. Cordialement